Églises, châteaux, belle demeures et musées constituent la bonne part de l’offre durant les journées du patrimoine. Avant même de maîtriser sciences et techniques lui permettant d’édifier de telles merveilles,l’humanité a appris à connaître et à s’adapter à ce patrimoine premier que fut son environnement naturel. C’est pourquoi le vivant, nos paysages et leur biodiversité méritent une bonne place dans ce que l’on définit comme patrimoine. Du côté de Puy-blanc souhaitait ainsi marquer ce rendez-vous avec non pas la visite d’un bâtiment, fût-il industriel (la tuilerie a été rasée il y a 3 ans !), mais avec ce qui reste des traces de l’homme dans ces anciennes carrières tout en observant le lent travail de la nature qui reprend ses droits en ces lieux.
Cette matinée dominicale du 19 septembre 2021, inscrite aux journées du patrimoine aura fait le plein de participants malgré un temps humide bien installé durant toute la matinée.
Les anciennes carrières d’argile de Puy-blanc offraient ainsi par la variété de leurs milieux, un lieu favorable à la découverte de paysages changeants.
« Du côté de Puy-blanc » et l’atelier « Zaatar » déclinaient ainsi deux thèmes : en premier lieu, les paysages modelés par l’histoire de l’homme et les plantes, leur utilisation alimentaire ou utilitaire.
Le devenir d’un paysage industriel abandonné peut totalement être modifié par un nouveau projet ou comme ici, dans ces anciennes carrières, laisser place à la libre et progressive emprise de la nature.
Les plantes rencontrées dans cette zone humide, certaines colonisatrices de milieux, d’autres offrant baies ou racines comestibles participent en effet de ce patrimoine naturel et de la biodiversité. Tout au long du « sentier des argiles », l’observation visuelle et l’odorat conduisait à de multiples découvertes. A l’arrivée, c’est l’organe du goût qui était alors sollicité en fin de balade avec un petit buffet sauvage, concocté par Zaatar et offert à la trentaine de personnes présentes.